vendredi 22 août 2008

Pour en finir avec la nature

Je vous présente deux livres de François Terrasson qui traitent de notre relation à la nature et plus précisément de notre approche de la protection de la nature.

Pour en finir avec la nature : François Terrasson - Ed. Sang de la Terre




La destruction de la Nature se poursuit. En finir avec la nature, voilà le maître mot des adorateurs de la déesse MODERNITE. Pour parvenir à ce but, la fin justifie les moyens, qui sont tous bons. Des floraisons sauvages se retrouvent mises en valeurs par des parking … Car le fil directeur de tout ce remue-ménage, c'est que si on liquide la Nature, c'est pour son bien …
La critique exercée contre les méthodes de la conservation de la Nature a conduit celle-ci à se sentir sur la défensive. Et de ce fait à dévoiler ses véritables objectifs qui ne sont aucunement la préservation. On a pu croire quelquefois que les ratés de la protection étaient dus aux difficultés, au manque d'information concernant les rouages intimes psychologiques de la société, à une certaine improvisation excusable. Il faut espérer que ce soit encore partiellement vrai, car ce qui se dévoile, grâce à la controverse, dans les intentions de la protection officielle a de quoi faire froid dans le dos.
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Civilisation anti-nature (La) François Terrasson - Ed. Sang de la Terre




On peut vivre en parenté avec la nature sans comprendre ce que nous sommes !
Vivre en parenté avec la nature, notre civilisation ne sait plus ce que cela signifie. L'homme occidental détruit le monde rural, il aseptise le milieu naturel. Son obsession : exercer un contrôle sur tout. Son idéal : un environnement droit et propre.
Bientôt, routes et allées quadrilleront les forêts. L'homme aura ruiné ce qui lui permet de respirer et anéanti l'un des hauts lieux de l'imagination. Ses liens avec la nature semblent résumés dans cette alternative : détruire ou maîtriser. Il oppose un seul mot d'ordre à la destruction massive, celui de la protection. Et au bout du compte : même incompréhension, même violence, même impasse. Car l'homme confond la protection et l'assujettissement.
en fait il a peur. Peur qu'il puisse exister quelque chose d'extérieur à l'humanité. Peur de tout ce qu'il ne peut ni prévoir ni planifier. Sans même savoir qu'il agit ainsi par peur de sa propore nature, la plus obscure, la plus sauvage, mais aussi la plus féconde : ses émotions, ses instincts, ses pulsions.
On ne peut vivre en parenté avec la nature sans comprendre ce que nous sommes. Et qui sait si la pierre, l'arbre, la nuit ou le serpent ne nous offrent pas les clés d'une véritable connaissance de soi ?
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